La seule alternative !

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Communiqué de presse du Rassemblement National de Toulon

Les résultats de l’enquête Elabe publiés ce jour dans Var Matin à un an des élections municipales démontrent, s’il en était besoin, que la seule alternative à Hubert Falco, reconnue par les Toulonnaises et les Toulonnais, c’est le Rassemblement National.

Nous sommes encore loin de la campagne électorale. Le Maire sortant, élu depuis 18 ans, bénéficie bien évidemment d’une notoriété pas encore atteinte par de possibles concurrents. Mais le projet qui sera porté par le Rassemblement National à Toulon correspondra à ce que nous défendons déjà au conseil municipal comme ailleurs : des dépenses repensées et des impôts maîtrisés, moins de béton et plus de sécurité, les familles favorisées et les racailles chassées, nos anciens respectés et la ville ré-oxygénée.

Transports régionaux pour les jeunes : oui à la liberté !

Je défendais en séance du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur le vendredi 15 mars la liberté de choix dans les titres de transports pour les trains et bus régionaux.

Plan rugby : la mobilisation est lancée

Dans notre région la mobilisation est lancée pour l’organisation de la Coupe du Monde en 2023. J’intervenais sur ce sujet lors de notre assemblée plénière du 15 mars 2019 en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Tablettes dans les lycées : attention danger !

Les tablettes tactiles pour remplacer les manuels scolaires en papier dans les lycées de notre région sont un risque. J’intervenais pour notre groupe sur ce sujet en séance plénière du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur ce vendredi 15 mars 2019.

La tablette remplacera-t-elle le livre scolaire ?

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Le texte de mon intervention de ce vendredi 15 mars 2019 en plénière du conseil régional :

Le numérique à l’école est un enjeu : on décide aujourd’hui de financer licences et tablettes pour nos lycées, par tranche, sur 4 ans.

Aujourd’hui, en France, un jeune passe 5 heures en moyenne devant l’écran ; il y fait ses 35 heures chaque semaine ! Du matin jusqu’au soir, à l’exception des salles de cours, les ados sont scotchés à leurs écrans, regardent en moyenne 126 fois par jours leur téléphone. Les cerveaux, nous disent les spécialistes, en deviennent de plus en plus dépendants.

Le dernier rapport PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) rapporte que les pays qui ont investi des millions dans le numérique à l’école n’ont constaté aucun progrès notable par rapport aux autres pays, souvent même une baisse comme en Espagne ou en Pologne ; beaucoup de concepteurs californiens de gadgets technologiques que l’on achète à prix d’or envient leurs enfants dans des écoles 100% sans écran, certes plutôt aux âges des premiers savoirs fondamentaux. Appréhender l’outil numérique à l’âge du lycée est dont tout même utile.

Le poids des livres dans les cartables est un vrai sujet : la tablette répond à ce qui est parfois une charge excessive sur le dos de nos ados, tout en notant que c’est pour certains aussi l’occasion de se muscler un peu, mais sans excès. Nous aurions pu choisir d’équiper tous nos lycées en casiers ; en comparaison des 23 millions que nous dépenserons pour le manuel numérique cette année, 81 millions sur 4 ans, le coût aurait été mineur.

Le choix de la tablette va coûter 6 millions d’€uros de plus chaque année en rapport aux livres papiers, comme vous l’avez annoncé hier en conférence de presse. Pour les équipes pédagogiques qui feront le choix du numérique, demain, plus de livres, mais si dans l’équipe un professeur souhaite garder sa liberté d’enseigner sur un support papier. Pour les parents, ils devront s’y soumettre ou mettre leurs enfants dans le hors contrat ; leur liberté est aussi entamée, alors qu’il était possible de leur laisser le choix en début d’année. A-t-on prévu des limites aux heures sur les écrans, alors que tous les spécialistes parlent de la nécessité de ces limites sur l’addiction des ados aux écrans.

Certains à l’Education nationale avancent qu’avec les tablettes on sera au moins sûr de casser toujours plus la tradition « de la source du savoir en surplomb » qu’était le professeur pour avoir « des enseignant qui co-construisent le savoir avec les élèves ». Les vieilles lunes de mai 68…

Vous avez déclaré hier, Monsieur le Président, avec une ironie justifiée à l’encontre du ministère de l’Education nationale, que c’était « gentil de prendre des décisions avec l’argent des autres ». D’autant que je ne vous imagine pas insensible à l’empreinte carbone de ces outils, bien plus terrible que celle de 8 ou 9 livres scolaires pour un élève chaque année ; pas vraiment une Cop d’avance. Nous irons donc plus loin que vous en souhaitons par prudence ne pas nous associer à cette délibération en nous abstenant, souhaitant ensemble pourvoir surveiller et évaluer sur les premiers établissements qui l’adopteront les effets de cette décision cruciale.

Plan rugby : la défense des valeurs de combat et de discipline

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J’intervenais hier en séance plénière du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur au sujet de notre Plan Rugby dans la préparation de la Coupe du Monde 2023 en France
 
« Un sport où il faut se passer la balle vers l’arrière si l’on veut avancer.
Un sport où l’individuel passe après le collectif.
Un sport où le joueur livre son corps, de façon à ce que le ballon reste toujours vivant pour ses partenaires, une offrande qui est la marque des grands.
Le rugby suscite des attitudes et des gestes que l’on observe dans aucun autre sport, « un sport d’exagération, joué par des gens excessifs et raconté par des gens excessifs », comme le disait Jean-Pierre Rives, capitaine mythique des bleus.
L’occasion de la Coupe du Monde 2023 organisée en France mérite la mise en avant de ce sport où les valeurs de combat et de discipline sont tant nécessaires à la jeunesse et même à toute la société française.
Restera à concrétiser les actions, notamment la place et le rôle de notre collectivité dans le Groupement d’intérêt public « France 2023 ». Il faudra aussi veiller à ne pas offrir que « Sud » comme vitrine internationale, mais bien celle de tous nos territoires enracinés et rugbystiques de Provence, Alpes et Côte d’Azur, noms qui sont d’ailleurs de nos différents comités territoriaux de rugby. Bref, la feuille de route est vierge, il reste tout à écrire.
Actons aujourd’hui que la mobilisation est ainsi lancée, dans ce monde du rugby « où on se rencontre plus qu’on ne se croise », comme le rappelle souvent Daniel Herrero, figure toulonnaise de l’ovalie. En avant pour cette aventure. »

Transports « Etudes » en région : oui au titre combiné, non à la combine des tarifs augmentés !

2019.3.13.comm.tarifs.etudesCommuniqué de presse d’Amaury Navarranne, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, membre du conseil national du rassemblement National

La majorité régionale s’apprête à réformer les tarifs des transports régionaux, innovant un titre combiné pour tout étudiant, apprenti, lycéen ou collégien, valable sur tous les bus et trains régionaux toute l’année. Une volonté louable de faciliter et d’inciter au transport collectif, mais avec des conséquences en raison de la suppression annoncée de tous les anciens abonnements.

Pour se rendre de son domicile à son lieu d’étude, un jeune paye aujourd’hui 15€ par an pour le Train Express Régional, et 85€ pour le bus (ou 10€ pour les familles au quotient familial inférieur à 700€). Un titre tout combiné valable sur tout le réseau serait donc proposé au tarif de 110€ par an (55€ pour les familles aux revenus modestes). Ceux qui n’ont pas besoin ou ne veulent pas du titre combiné, ou encore ceux pour lesquels le train est trop loin de chez eux vont donc devoir payer beaucoup plus cher et pour rien !

Le Rassemblement National se battra vendredi lors du vote en Assemblée Plénière pour que soient maintenus parallèlement les tarifs uniquement pour les déplacements domicile-école. Si nous sommes favorables à la création d’un titre combiné valable sur tout le réseau, nous ne pouvons accepter l’augmentation forcée de 100, 95 ou même 45€ qui défavorisera largement les plus modestes de nos foyers. On ne peut prétendre défendre le pouvoir d’achat et imposer de devoir forcément payer plus.

Toulon : le « Grand débat » limité…

2019.3.12.comm.debatCommuniqué de presse d’Amaury Navarranne, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller municipal de Toulon, membre du conseil national du Rassemblement National

Cécile Muschotti, député du Var, organisait hier à Toulon dans le secret le plus total un « Grand débat » en présence du Ministre de la Transition écologique. Elle n’y aura convié ni les Maires de la Métropole (même ceux qui avaient fait voter pour elle, comme Hubert Falco), ni le moindre élu d’une autre sensibilité que la sienne. Dans la plus pure tradition de son engagement passé aux Jeunes communistes, elle a donc éliminé d’office toute voix politique discordante, tout opposant. Un débat sans débat… Tout juste une consultation.

Ce qui s’est passé hier soir au Palais Neptune est l’illustration même de ce qu’est ce prétendu « Grand débat national » : un monologue d’une majorité « La République en Marche ». Ces gens n’ont soit pas compris la crise sociale que vit notre pays ou bien alors ils la méprisent avec condescendance coupable. En agissant de la sorte, Cécile Muschotti ne fait que creuser encore plus le fossé entre le peuple et la représentation nationale.

Le Rassemblement National rappelle que seule une nouvelle Assemblée nationale élue à la proportionnelle sera garant de l’expression de tous. Là résidera le seul vrai débat national qui doit organiser la vie civique de notre pays. Toutes les autres manœuvres ne sont que des couvercles posés sur une cocotte ; la pression continue inéluctablement de monter. Ces inconscients vont-ils aller jusqu’à la laisser exploser ?!