Empêcher des Français de pratiquer leur métier : la folie qu’« ils » ont encore inventé !

Tribune libre d’Amaury NAVARRANNE, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller municipal de Toulon, membre du conseil national du Rassemblement National

Un débat vieux comme le monde ne cesse d’animer les échanges philosophiques ou les discutions de comptoir (du temps pas si lointain où les comptoirs étaient encore autorisés…) : le travail n’est-il qu’un facteur de production, une tâche asservissante ou aussi une source d’émancipation ?

« C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. » Ce passage de la Genèse où Dieu s’adresse à Adam s’est ensuite traduit dans notre tradition à travers son mot latin labor  ou encore médiéval, tripalium qui désignait un instrument de torture. Torture, labeur : à première vue rien de très réjouissant !

Notre société consumériste et productiviste a imposé en un sens aux gens d’avoir « un travail » plutôt qu’« un métier ». Pourtant la logique moderne ne doit faire oublier le caractère social du travail, lieu où l’on fréquente les autres, mais aussi moyen naturellement noble et digne de subvenir à ses besoins et ceux de sa famille, de pouvoir devenir maître de son propre sort.

Rien ne s’obtient sans effort ; notre société crève du dangereux « jouir sans entrave » de mai 68, de la société du plaisir chez Machiavel ou l’Homo Festivus comme le décrivait si bien Philippe Muray.

Dans cette période de crise provoquée par l’intrusion d’un virus nouveau et de la panique des dirigeants, les choix les plus absurdes ont été décidés par le Président français et son gouvernement. Ces choix commencent à peser lourd sur le moral des Français. Et dans une quasi-indifférence générale, certains sont interdits depuis des mois de pratiquer leur métier.

Restaurateurs, gérants d’établissement festifs ou culturels, qui ne comptaient hier pas leurs heures pour régaler les papilles ou les esprits, se retrouvent aujourd’hui obligés de garder leurs rideaux tirés. Certains vivent, beaucoup survivent, quelques-uns ont déjà décidé de se donner la mort physique après que cet Etat indigne leur ai ordonné la mort professionnelle et sociale. Le « virus » s’attrape-t-il plus facilement à la table du bouchon lyonnais que dans les files d’attente aux caisses des hypermarchés ?

Cette jurisprudence des commerces dits « essentiels » pour certains et donc « inutiles » pour d’autres fait froid dans le dos. La période que nous vivons aura donc acté que le droit de vie ou de mort ne s’applique plus sur les criminels dans cette « France légale » de 2021 mais sur d’honnêtes commerçants. Un sursaut doit poindre, avant que la folie s’empare de l’hexagone. Car le pays réel ne pourra pas supporter cela encore bien longtemps…

CoronaFolie : laissez les Français vivre !!!

Ce vendredi 22 janvier, en séance du conseil municipal de Toulon, nous en appelons au retour de la vie sociale et économique : prudence et intelligence ne s’opposent pas aux libertés essentielles !

Jean Castex ce mardi à Toulon

Communiqué d’Amaury Navarranne, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller municipal de Toulon, membre du conseil national du Rassemblement National

Le 1er Ministre Jean Castex est en visite ce mardi 5 janvier 2021 à Toulon pour symboliquement signer le nouveau contrat de plan de l’Etat avec la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CPER 2021-2027). Exceptionnellement, notre formation politique avait voté ce plan mi-décembre en hémicycle régional, sans préjuger de qui formera la prochaine majorité après les élections de cette année et des renégociations qu’il faudra apporter à ce CPER. Mais certains chantiers ou infrastructures, vitaux pour de nombreuses TPE-PME de notre région, nécessitaient un signal pour avancer rapidement.

Cumulant les échecs depuis le début de la « crise sanitaire » qu’il a lui-même participé à accentuer, ce gouvernement aux seuls effets de manche ne peut cacher les manques et absences de ce contrat. En outre, les milliards d’euros affichés ne sont pas des cadeaux : ils ne sont que le fruit de nos impôts et de nos dettes, c’est à dire des impôts à venir…

Le Rassemblement National ne s’était pas trompé hier sur les risques que courent notre pays et nos territoires ; nos maux ne seront pas réglés par ceux qui les ont causés. Sécurité, proximité, localisme et relocalisation de nos productions sont des défis que nous promouvions hier, et que nous réaliserons demain !