Var Azur TV revenait dans son édition du 27 mai 2020 sur la séance d’installation du nouveau conseil municipal.
Mois: mai 2020
Discours de la séance d’installation du conseil municipal de Toulon, 27 mai 2020
Mes chers collègues,
Permettez-moi de tous vous féliciter pour votre élection dans ce conseil municipal. Nous aurons la charge, tous, d’y représenter les Toulonnais. Hélas, et vous la savez, moins d’un électeur sur trois s’est exprimé lors du 1er tour, dans une situation inédite de peur légitime, accentuée par une communication incohérente du gouvernement : le jeudi qui précède, le président Macron prend solennellement la parole et conseille très fortement aux ainés, aux plus de 70 ans, de rester chez eux, de ne pas sortir ; le samedi, c’est le Premier ministre qui ordonne la fermeture de tous les bars, cafés, et restaurant du pays. Le dimanche, l’angoisse emmène une participation historiquement basse.
Je tiens à remercier les électeurs qui se sont portés sur nos suffrages, comprenant hélas (tout en le regrettant) ceux qui ont craint de se déplacer, espérant qu’ils ne rejoindront pas à l’avenir la cohorte des dégoutés de la politique et qui se sont détournés depuis longtemps de la chose publique en n’allant plus voter. La gestion, la si mauvaise gestion du gouvernement actuel dans cette crise, l’absence de masques, de tests et d’anticipation, rejoignent l’incurie de tant et tant d’autres gouvernements qui les ont précédé, le cynisme en plus.
Mes chers collègues, si la déception d’un score faible, rapporté à nos espérances, ne m’atteint pas, elle ne m’empêche pas non-plus d’analyser froidement la très faible mobilisation des électeurs, dont les nôtres hélas très fortement comme le montrent les enquêtes. Jugeant ce scrutin insincère étant donné le grand nombre d’électeurs qui n’ont osé se déplacer, le tribunal administratif aura à délibérer de mon recours déposé quelques jours après le 15 mars. Comment ne pas juger indécent de ne pas même représenter, tous ici réunis, au moins un électeur de trois ?!
Mais je crois aussi aux situations légales qui s’imposent pour le moment, et j’accepte parfaitement l’augure de siéger ce jour en séance inaugurale. La liste d’Hubert Falco est arrivée, dans les conditions de ce scrutin, très largement en tête.
Et tous réunis, ne représentant donc même pas 1/3 des électeurs de notre ville, il nous faut tout de même élire un Maire. Candidat, je vous propose de franchir le confinement intellectuel des habituels débats, et de regarder avec pragmatisme les opportunités qui s’ouvrent à nous.
Soit on continue comme avant avec les choix politiques qui, par exemple ici menés par une personne que je respecte humainement et qui politiquement n’est pas un perdreau de l’année (ce que je ne vois pas forcément comme un défaut), ont mené notre pays et notre ville à la situation que l’on connaît, lui à la fois comme ministre, sénateur, député, président du conseil général ou de Toulon Provence Méditerranée, ou encore Maire. Le bilan général de ces choix :
- fracture identitaire en raison d’une folle politique migratoire, liée à une insécurité grandissante et une barbarie omniprésente
- fracture territoriale en raison de la métropolisation qui concentre tout et tout le monde sur un petit espace, asphyxiant et bétonnant outrancièrement notre ville et désertifiant nos campagnes
- fracture sociétale en ayant tout accepté des déséquilibres imposés à la famille notamment, et qui, sous couvert de lois, organisent la disparition du modèle naturel de l’Homme et de l’écologie intégrale
- fracture économique, en acceptant tous les dogmes de l’ultrlibéralisme, du libre-échangisme, de la libre circulation, bref de l’€uroïnomanie, qui a laissé toutes nos productions industrielles ou patrimoniales partir toujours plus loin, au prix de notre dépendance et d’un désastre qui se lit d’autant mieux dans cette période de crise sanitaire
Ma famille politique est celle qui a porté depuis longtemps les questions du localisme, de la réindustrialisation, de la maitrise de ses outils monétaires et productifs, de la défense de notre identité française, de notre patrimoine provençal, de notre savoir-vivre et de notre savoir-être, de notre civilisation européenne. Contre l’anesthésie de l’opinion, il faut un retour de l’action nationale et cela passe aussi par nos villes.
Réagissant à une de mes quelques lettres ouvertes envoyées à Hubert Falco pendant le confinement pour continuer de pratiquer le mandat que nous ont toujours confié une partie non-négligeable des Toulonnais, un colistier « spécial numérique » de la majorité précédente, réélu parmi nous, estima s’adressant à moi qu’« on ne fera jamais d’un âne un cheval de course, même après x candidatures (aux élections, ndrl) ! Et le pire que tout dans ton cas, c’est que l’âne se prend pour un cheval de course ! »
On ne se méfie jamais assez du coup de pied de l’âne…. cette image figurative chère à Zola, qu’adresse un homme lâche ou faible (dit-on) à celui dont il n’a plus à redouter le pouvoir ou la force. En soulignant donc la faiblesse de notre score et ainsi « la force » de celui de sa liste, l’auteur du coup de pied, l’âne donc pour Zola, s’est autodésigné. Délicatesse de la littérature.
Et derrière cette pique numérique méprisante, je me rendais compte que grandissait dans les rangs de la rive droite (enfin surtout « mal à droite » devrais-je dire), je sentais grossir une sorte de complexe de supériorité absolue, quasi dogmatique. Et si en fait se créait à Toulon, sous nos yeux, un courant religieux d’un jour nouveau, sous le sceau de l’infaillibilité municipale, un dogme proclamé par l’Église de falcologie : la majorité municipale précédente et réélue majoritairement le 15 mars ne peut se tromper dans son pouvoir ordinaire qui lui a été donné par l’onction de l’élection, même à 30% de participation…
Alors j’ose croire dans le retour du bon sens, et je suis certains que beaucoup, y compris dans les rangs de la nouvelle majorité, pensent comme ce nous disons depuis longtemps, nous choisissons la bonne voie pour notre pays, nos régions et notre ville
- pour rétablir la sécurité dans tous les quartiers de la ville
- pour en finir avec la circulation congestionnée, désengorger nos rues
- pour se doter enfin de transports en commun propres et écologiques
- pour stopper la pression fiscale commune-métropole
- pour assurer un habitat harmonieux sans recours systématique au bétonnage excessif, revégétalisant nos places et nos rues
- pour soutenir le commerce de proximité, nos PME-PMI
- pour encourager les familles et soutenir la vraie détresse sociale
- pour entretenir et promouvoir le patrimoine de la ville, son identité provençale et française
pour le sursaut indispensable, pour assurer une ville plus sûre, plus propre et plus agréable, engageons-nous tous ensemble sur ce chemin. Osez ce vrai déconfinement !
Ma candidature ne serait qu’un témoignage ? Elle permet au moins de rappeler quelques lignes qu’il faudra tout de même suivre, pour nous tous, pour les nôtres, pour Toulon et pour notre pays. Je vous remercie.
Il est (hélas) revenu le temps des pelleteuses et des abattages…
Communiqué de presse d’Amaury Navarranne, conseille municipal de Toulon, membre du conseil national du Rassemblement National
Le cas de l’abattage des emblématiques platanes du Mourillon soulève une légitime émotion chez les habitants ou les habitués de ce quartier de Toulon. Le chancre, maladie qui frappe ces arbres, justifie peut-être d’en couper certains. Mais en refusant de communiquer les résultats de tests antérieurs et en ayant agi de son côté, sans concertation par exemple avec le comité d’intérêt local, Hubert Falco renoue avec sa politique municipale d’avant en matière d’environnement ou d’urbanisme.
Les pelleteuses vont à nouveau fonctionner à plein régime. Les maisons individuelles seront à nouveau massivement substituées par des immeubles partout, sans réflexion urbanistique ou cohérence architecturale. On continuera à couper des arbres et à dévégétaliser nos places et nos rues comme jamais !
Pour sa saison 4, la série réalité Falco avait comme slogan publicitaire « Toujours plus fort ensemble ». En attendant c’est la mobilisation des habitants du Mourillon qui a été plus forte : abattage massif vient d’être retardé et n’a pas débuté ce jour comme prévu. Se mobiliser bénéficie toujours aux gens de bonne volonté !
Il n’a jamais cessé de combattre : hommage à Lucien Gendrot
Homme de caractère, Lucien Gendrot était notre président de l’Union nationale des combattants (UNC) du Var. Après une carrière dans l’armée, intégrée comme sous-officier pour terminer au grade de chef d’escadron, c’est vers le bénévolat et l’union des hommes d’armes que Lucien Gendrot a notamment placé son énergie. Il anima tant et tant de réunions et d’événements que nombre d’entres nous ont forcément un jour croisé sa route. Je dois dire que dans mon cas cela n’a pas été qu’une seule fois, pour notre plus grand plaisir !
Ses prises de parole allaient droit au but, strictes et justes ; il a donné jusqu’au bout de son temps pour notre pays, pour l’honneur et la solidarité des soldats. Jeunes comme moins jeunes auront certainement bénéficié, en l’ayant approché, d’un peu de sa détermination. Ce 13 mai 2020, en pleine possession de ses moyens, il s’est effondré et n’a pu être réanimé ; il venait de rejoindre les combattants déjà parti.
Aux siens, et en particulier à sa chère épouse, aux hommes et aux femmes de l’UNC du Var et d’ailleurs, nous présentons nos condoléances sincères et affectueuses.
Défendre notre liberté d’expression, toujours !
La Macronie veut censurer l’un des derniers lieux où la liberté d’expression pouvait encore s’exercer.
Défendez votre liberté de critiquer, de dire ce qu’ils veulent taire, de vous indigner et de vous opposer.
Chiffres extravagant des aides régionales supposées : je saisis préfet de région et la Chambre régionale des comptes
Communiqué de presse d’Amaury Navarranne, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, membre du conseil national du Rassemblement National
Le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et son président Renaud Muselier communiquent outrancièrement depuis des semaines sur des aides « en réponse à la crise ». Un étrange montant de 1,4 milliard d’€uros a été annoncé, et s’affiche très régulièrement notamment dans des pages de publicité dans la presse quotidienne régionale, payées par la collectivité et signées du « Dr. Renaud Muselier ».
Début avril, au départ de nos contestations de ce chiffre, on nous promettait des explications. Malgré nos relances, rien n’est jamais venu. La communication, elle, continue allègrement aux frais du contribuable.
Afin de vérifier nos craintes sur l’affabulation des chiffres et sur ce qui ressemble plus à une opération de communication personnelle, je me vois dans l’obligation de saisir ce jour le préfet de région et le président de la Chambre régionale des comptes. Nous leur demandons d’étudier la sincérité de tout ce processus. Des courriers dans ce sens, en accusé réception, leur ont été envoyés ce jour.
(Pour rappel, ma tribune d’avril : https://amaurynavarranne.info/2020/04/04/plan-marshall-en-region-provence-alpes-cote-dazur-lesbroufe-le-coup-de-bluff/)
La stèle de l’Algérie française profanée à Toulon
Communiqué de presse d’Amaury NAVARRANNE, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller municipal de Toulon, membre du conseil national du Rassemblement National
Ce dimanche 10 mai 2020, fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme, nous avons découvert la profanation de la stèle patriotique de la mémoire de l’Algérie française, symbole de tant de sacrifices et du martyre de nombre de nos concitoyens. Cet acte honteux doit être réparé dans les plus brefs délais. Nous demandons dès ce matin à la Mairie de Toulon de faire le nécessaire.
Cible de toutes les atteintes, détruite par un attentat peu de temps avant son inauguration en 1980, ce lieu emblématique doit être entretenu et protégé par la force publique. Quant aux petites crapules qui se sont livrées à cet acte, je leur propose de venir en face à face pour exprimer leur refus du « nationalisme ». Mais le courage n’est pas la vertu de certains… C’est donc devant la justice qu’ils auront rendez-vous, car nous saisissons aussi le procureur de la République pour qu’une enquête détermine qui sont les coupables et pour qu’ils soient condamnés.
Oui ! Les plages de Toulon doivent redevenir accessibles

Communiqué de presse d’Amaury Navarranne, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller municipal de Toulon, membre du conseil national du Rassemblement National
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Le gouvernement vient de communiquer sa stratégie de déconfinement à partir du 11 mai. La réouverture des plages n’y est pas envisagée, sauf si le Maire le demande au préfet, en lui présentant une organisation capable de garantir la distanciation physique.
L’interdiction de la natation ou de la promenade sur les chemins piétonniers doit enfin cesser. A l’air libre, pour des activités saines, les risques sont bien moins importants que dans un hypermarché ! Un peu d’intelligence ne ferait pas de mal dans cette période…
Le Maire de Toulon doit donc se saisir de cette possibilité d’autorisation dès maintenant, et pour qu’elle soit effective dès le 11 mai, en espérant (mais ceci est un autre débat) que nos restaurateurs pourront aussi retrouver bien vite leur droit de rouvrir leurs établissements.
S’entourer de militaires en uniforme ne fait pas de tout le monde un chef de guerre…
Tribune libre d’Amaury Navarranne, conseiller municipal de Toulon -Rassemblement National
La mise en scène était martiale : entouré de militaires haut gradés en uniforme, le « chef de guerre » Hubert Falco présentait hier à la presse son plan de distribution de masques tissus gratuits à la population. N’y cherchez pas les élus, encore moins ceux de l’opposition : rien ne devait filtrer de la stratégie « usine à gaz » du Maire de Toulon et président de la métropole. A partir de ce matin il était possible de se connecter au site de la ville ou de téléphoner au numéro dédié. Dans de nombreuses communes de la métropole, ou bien encore ailleurs en France, grandes ou petites avaient déjà réussi depuis des jours ces distributions.
30 minutes… Il aura suffi de 30 minutes pour mettre hors d’usage tout le plan du « chef de guerre ». Site inaccessible, numéro de téléphone saturé. Pour les plus chanceux les rendez-vous de réception pouvaient être fixés par exemple au 18 Mai, dans le créneau horaire de 8H15 à 8H29 précisément…
« Victime de son succès » : les communicants de la ville de Toulon expliquaient que l’affluence (inattendue pour eux, donc) ne pouvait être traitée. En lançant son opération « masques gratuits » à 6 jours d’un déconfinement tant attendu et dont on ne sait plus très bien si le masque sera ensuite obligatoire ou non, Hubert Falco et ses « communicants » n’avaient pas anticipé que 171.000 toulonnais ça faisait du monde…
Et dans la stratégie militaire d’Hubert Falco, il manquait aussi l’attention envers nos aînés. Ainsi donc, les plus débrouillards des trentenaires seront servi avant les septuagénaires. La liste des électeurs de la commune (avec leur date de naissance) aurait par exemple pu être utile pour organiser en amont un service prioritaire des populations les plus à risques ; mais n’en demandez pas trop…
L’armée assurera sa mission de ramener et stocker les masques demain. Mais l’expérience de ce matin, « côté civil », laisse entrevoir une suite des inscriptions et de la distribution folle. Je vous donne alors un bon conseil : ne comptez d’abord que sur vous-même dans cette crise, pour assurer vos arrières et vous coudre ou vous trouver un masque. Puis allez aussi chercher votre masque « municipal » et celui des vôtres si vous avez du temps : ce sont juste vos impôts qui les payent. Et retenez la leçon : s’entourer de militaires en uniforme ne fera pas de tout le monde un chef de guerre.
NON ! à la reprise des cours à l’école, OUI ! à un accueil spécifique municipal des enfants
Communiqué de presse d’Amaury Navarranne, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller municipal de Toulon, membre du conseil national du Rassemblement National
La possible reprise des cours à l’école, à compter du 11 mai prochain, s’avère dans les conditions sanitaires prescrites impossible ou tellement imprudente. J’ai souhaité m’en entretenir hier avec le Maire de Toulon, qui l’a refusé.
Il apparaît surréaliste de laisser croire que « la classe » pourrait reprendre le 11 mai. Certains élèves seraient autorisés à recevoir des cours à l’école, d’autres non. Les contacts entre élèves seraient interdits, ce qui semble intenable. Le gouvernement, qui jusqu’ici a tellement été défaillant dans la gestion de cette crise du « covid 19 », montre une nouvelle fois son incohérence.
Mais parce que ce confinement n’a que trop duré, que l’économie locale, que notre tissu de petites, moyennes ou grandes entreprises, doit retrouver une vitalité, et afin de permettre aux parents qui en ont l’obligation de reprendre leur activité professionnelle, nous voulons un accueil municipal spécifique des enfants dont les deux parents travaillent sans possibilité de télétravail ou de garde.
Cet équilibre, juste et cohérent, doit guider les choix du Maire de Toulon. Le personnel « enfance et jeunesse » de la ville, ainsi que des volontaires de l’Education nationale, peuvent assurer ce service public « de crise » dans nos écoles.