
Jeudi 6 avril, vous êtes pris !

Depuis début 2022, la Région attribue des aides aux intercommunalités dans le cadre du dispositif « Nos territoires d’abord », que le Groupe Rassemblement National a naturellement soutenu au nom de l’équité territoriale. Mais le 14 octobre dernier, Renaud Muselier a lancé son propre parti… « Cap sur l’avenir – Nos territoires d’abord ». En reprenant à des fins personnelles le nom des conventions qu’il signe en tant que Président de Région, Renaud Muselier a créé une confusion pernicieuse et volontairement entretenue entre son parti et la collectivité territoriale. L’éthique personnelle et la déontologie républicaine auraient pourtant voulu que Renaud Muselier distingue bien sa casquette de président de Région de celle de président de parti politique.
Amaury Navarranne, au nom du Groupe Rassemblement National, a donc déposé un amendement lors de la séance plénière du 21 octobre 2022 afin de modifier le nom du dispositif « Nos territoires d’abord » et de mettre immédiatement fin à une ambiguïté préjudiciable pour le bon fonctionnement démocratique de notre collectivité. Cet amendement ayant été rejeté par la majorité de Renaud Muselier, Amaury Navarranne a saisi le préfet de région pour un contrôle de légalité et se réserve la possibilité d’engager une procédure judiciaire.
A l’occasion de l’inauguration du local du mouvement de Renaud Muselier « Cap sur l’avenir – Nos territoires d’abord », Franck Allisio, Président du Groupe Rassemblement National, et Amaury Navarranne dénoncent à nouveau cette situation scandaleuse et réaffirment leur détermination à engager toutes les démarches nécessaires pour y mettre un terme. Ce mélange des genres associé à l’entêtement de Renaud Muselier d’imposer ses vues aux échelons infrarégionaux sont les signes flagrants d’une réelle dérive que nous ne cesserons de combattre.
Communiqué de presse d’Amaury Navarranne, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller municipal et responsable Rassemblement National de Toulon
Le 12 janvier prochain, Marine Le Pen et les députés du Rassemblement National useront d’une journée exclusive pour défendre nos propres textes de Loi, journée appelée dans le jargon de l’Assemblée nationale la niche parlementaire, avec comme unique objectif l’amélioration concrète de la vie de nos compatriotes.
A cette occasion, un texte de proposition de loi sera défendu visant à supprimer les fameuses ZFE, zones à faibles émissions, parfaites illustrations de l’écologie punitive antisociale que nous combattons. Les propriétaires des 50.000 véhicules qui seraient par exemple exclus de toute circulation dans la zone qui devrait voir le jour dans la métropole de Toulon pourront respirer à nouveau !
Pour la qualité de notre air, c’est bien d’autres mesures qu’il faut adopter, comme la fin de la libre circulation « libre et non faussée » des biens et des marchandises, produites et importées dans des conditions écologiques bien plus polluantes que quelques moteurs diesel qui garantissent la liberté de circuler de tant de Français. Espérons qu’avec le travail de nos députés et l’objectivité des autres ce texte mettra fin aux abjectes ZFE !
Le Sénat a voté cette semaine deux nouveaux impôts destinés à financer la Ligne Nouvelle (LN) Provence-Côte d’Azur : une taxe additionnelle à la taxe de séjour, et une taxe additionnelle pour les locaux utilisés comme bureaux. Elles concerneront les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes. Ces impôts sont soutenus par Renaud Muselier et des parlementaires LR comme Philippe Tabarot.
On en sait ainsi un peu plus sur le levier fiscal qui va être activer pour payer la LN. Ces nouvelles taxes vont peser encore plus sur le budget des entreprises de ces trois départements, et ce à l’heure où tant d’entreprises connaissent des difficultés graves à cause de l’explosion des prix de l’énergie. D’autant plus que le projet de Ligne Nouvelle ne correspond pas dans sa globalité à ce qu’il faut pour nos territoires. Si le train du quotidien doit être amélioré, l’obsession de la grande vitesse est une aberration environnementale et financière.
Ce dont les habitants de notre Région ont besoin, c’est de trains du quotidiens fonctionnels, pas d’un projet pharaonique qui vise à relier les métropoles à Paris en saccageant nos territoires.
Plutôt que de dépenser des milliards dans une Ligne Nouvelle inadaptée, investissons dans les trains du quotidien ! Et ce sans augmenter les impôts : l’État doit faire des choix !
Dans un entretien avec le magazine « Le Point », Gérard Collomb dénonce un « tournant » dans la politique d’immigration en France « avec l’accueil de l’Ocean Viking » dans le port de Toulon. Pour l’ancien Maire de Lyon et surtout ancien ministre de l’Intérieur sous Emmanuel Macron, on vient « d’ouvrir une brèche ». Il rappelle qu’en 2018, il s’était opposé à l’idée d’un tel « centre contrôlé » (hot spot) déjà dans notre ville, et c’est pour cette raison qu’il avait démissionné, faisant se rallier à son analyse le Président de la République dont les déclarations de l’époque étaient bien différentes de celles d’aujourd’hui.
En plus de nous donner raison, il avoue n’avoir rien dit pour éviter de faire gagner Marine le Pen en 2022 ! Combien sont-ils des barons du système politique à cacher la vérité pour éviter de faire « le jeu du RN », avant de se rallier à nos analyses une fois leur carrière terminée ?
Mais cet entretien est surtout une réponse indirecte aux propos d’Hubert Falco, jamais en manque de stigmatiser le Rassemblement National ou de mettre en cause le « néo-fascisme » italien. Dans la situation que nous vivons, ce n’est pas à l’Italie d’ouvrir ses ports, ni à Toulon, mais plutôt aux ports limitrophes de ceux des départs sur la côte africaine. Et matière de sécurité et d’immigration, il semble plus sage d’entendre Gérard Collomb que d’écouter le Maire de Toulon.
Communiqué de presse d’Amaury Navarranne, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller municipal de Toulon
Le taxi à migrants Ocean Viking de l’association SOS Méditerranée, refusant de respecter le droit de la mer en débarquant ses passagers au port sûr le plus proche (en Tunisie par exemple), est maintenant potentiellement annoncé à Toulon.
Nous nous opposons à la venue de navires transportant de nouveaux clandestins, la France n’ayant pas vocation à encourager l’immigration clandestine. Surtout que ces ONG, gravées d’argent public des Français, font le jeu des passeurs et du trafic qui sévissent de l’autre côté de la Méditerranée : pour rappel ces navires récupèrent les embarcations au large des côtes africaines avant de les ramener en Europe.
Ces manœuvres et les postures politiques doivent cesser. Il en va de la sécurité et de la salubrité des Français, mais aussi des clandestins eux-mêmes. Il convient de les reconduire à leur port d’embarquement, et de transmettre un message à l’attention de tous les autres candidats à l’exil : ne prenez pas de riques inutiles, nous ne vous accueillerons pas. Des millions d’africains rêvent de venir vivre chez nous. Et combien pourrait-on en accueillir avant d’être définitivement débordés ? Inciter ces masses à prendre le large pour tenter l’aventure est criminel.
Communiqué de presse d’Amaury Navarranne, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller municipal et métropolitains Rassemblement National de Toulon
Le 1er janvier 2023, la métropole Toulon Provence Méditerranée doit établir une Zone à faible émission (ZFE) sur son territoire. Le ministère de la Transition écologique étudie dans le même temps la mise en place dans les ZFE de portiques de contrôle afin d’automatiser les amendes. Les automobilistes de véhicules de plus de 20 ans en seraient les premières victimes.
Dans un pays ouvert à la libre circulation des marchandises importées sur notre territoire par des moyens bien plus polluants que quelques véhicules âgés, le cynisme est porté à son paroxysme : on prétend régler un problème en s’attaquant aux plus petits et aux moins responsables des pollutions excessives.
Après avoir porté ce débat lors de la campagne des législatives de juin dernier, je me félicite (avec modération) de la demande de report de la ZFE faite par le maire de Toulon et président de la Métropole, Hubert Falco. Un report vaut toujours mieux qu’une application liberticide immédiate. Mais en maintenant le trafic maritime intensif dans le port de commerce de Toulon, à quelques mètres des immeubles du port et du port marchand, Hubert Falco fait « en même temps » preuve de légèreté, avec la même inconsistance qui nous mène aujourd’hui à l’absence de tramway dans la ville (véritable solution de report modal) et à de nouveaux retards de son chimère Bus à haut niveau de service (BHNS).
Nous nous opposons aux sanctions à l’égard de ceux qui, n’ayant pas les moyens de changer leurs voitures, se verraient amputés de leur liberté de circuler. Et nous réitérons la nécessité d’organiser un vrai plan des déplacements urbains dans la métropole parallèlement à la concrétisation d’un vrai et consistant transport en commun en site propre. Il faut enfin que s’ouvre une large consultation sur les limites du transport maritime à quelques dizaines de mètres des habitations du centre-ville de Toulon.
Nice a été choisie pour la première édition du Campus européen de l’innovation parce que « La région Sud-Est en tête des régions françaises en termes de projets ». Nous nous en félicitons et rappelons le soutien du groupe RN au Conseil Régional au développement des entreprises du territoire.
Si l’Union européenne dédie plus d’un milliard d’euros à notre territoire pour les 6 prochaines années, nous nous devons de rappeler que les financements européens sont dans leur immense majorité une simple réversion des contributions des Etats membres, et que la contribution de la France en 2022 est de plus de 26 Milliards d’euros y perdant chaque année entre 8 et 9 milliards entre ce que nous donnons et ce que nous recevons. Nous ne sommes que les malheureux contributeurs nets de l’UE.
Par ailleurs, nous tenons à rappeler que cette même Union européenne met en danger des filières de traditions qui font la fierté de nos territoires. C’est le cas dernièrement avec le projet de révision des règlements REACH et CLP de l’Union Européenne menaçant la filière lavandicole pourtant patrimoine naturel régional.
Nous demandons à l’Union européenne de soutenir nos traditions et filières économiques historiques et renoncer aux révisions réglementaires qui pourraient les menacer. La tradition provençale ne peut être dissociée de notre économie, préservons-la !