Crimes terroristes: souvenez-vous des harkis!

portraitHyeres2012Tribune libre d’Amaury NAVARRANNE,
Membre du Comité central du FN
Conseiller municipal de Toulon
 

Le meurtre sauvage d’Hervé GOURDEL, enlevé en Kabylie, résonne peut-être plus particulièrement à nos oreilles aujourd’hui, journée commémorative des Harkis, ces musulmans ayant naguère choisi la France.  La barbarie islamiste n’est pas nouvelle. L’émotion suscitée depuis hier par cet  acte abjecte permet sûrement à nos compatriotes d’entrevoir les souffrances qui furent celles des Français d’Algérie. Le 19 mars 1962, date du « cessez le feu »,  fut aussi  le début du massacre planifié  et  des tortures épouvantables infligées par le FLN dont furent victimes des dizaines de milliers de harkis . Des centaines des femmes de nos compatriotes d’Oranie ou d’autres régions furent enlevées, violées, emportées vers les maisons d’abattage de la soldatesque fellagha. Dans l’indifférence complaisante du général Katz, le bourreau d’Oran, le très décoré complice de crimes contre l’humanité.

Un terrible drame humain, une tâche sur le drapeau français qui ne suscita guère à l’époque la colère et/ou la compassion de beaucoup de « métropolitains », pour ne pas parler de l’attitude indigne et des responsabilités du pouvoir gaulliste et de son opposition socialo-communiste…

Loin de vouloir sans cesse ressasser le passé, le parallèle évoqué est criant de réalité. Les indignations à géométrie variable cherchent en fait surtout à faire oublier qu’à ne jamais retenir les leçons du passé, nos gouvernants condamnent les peuples à revivre toujours les mêmes drames avec souvent les mêmes causes.

Conseil municipal du 18 septembre 2014

Lu sur le blog des élus du FN Toulon

 « Il n’y a pas de cohérence dans vos votes ». Cette simple phrase souligne à quel point la majorité UMP de la ville est atteinte de cécité. Un aveuglement, oui, car lorsque cette accusation nous est portée, elle prétend découler de la succession de trois votes (pour les trois premiers dossiers du Conseil municipal de ce matin) par notre groupe Front National: abstention sur les Contrats urbains de cohésion sociale, abstention sur les subventions aux associations de prévention de la délinquance et refus d’augmenter les taxes municipales sur les consommations électriques.

 Au contraire, M. le Maire, ces trois votes sont cohérents ! : Arrêt des gaspillages par des subventions à certaines associations dont l’efficacité est plus que douteuse, pour permettre de réduire, ou en tous cas, ne pas augmenter les impôts….

 Sur les deux premiers points, notre élu Amaury NAVARRANNE a justifié notre position par cette déclaration: « Voter pour, c’est accorder notre confiance. Or la confiance dans vos politiques sociales, nous ne l’avons pas. A vous de nous prouver qu’il peut en être le contraire, mais nous bornant aux faits, nous ne voyons que vos échecs ». Il en est de même pour la prévention de la délinquance: « Plutôt que de prévoir la diminution de 3% du budget de la Police Municipale, il faudrait se poser la question de l’utilité de certaines subventions saupoudrées à des associations pas toujours utiles ». 

 Jean-Yves WAQUET dénonça dans le troisième dossier le fait que la municipalité s’accordait le taux maximal autorisé pour l’établissement de la taxe sur les consommations électriques, alors qu’un message fort aurait pu être envoyé aux toulonnais avec une fiscalité inchangée voir plus faible. Hubert FALCO, niant tout d’abord cette augmentation avant d’être forcé de la reconnaître, sera celui qui attaquera ainsi notre « cohérence »: « Vous ne voulez pas que diminuent certains postes, mais vous refusez aussi d’aller chercher l’argent là où il est… »

 Tout cela est pourtant très cohérent: pourquoi gaspiller ou dépenser sans raison là où des économies peuvent être faites et ainsi équilibrer les budgets, voire en augmenter certains plus utiles? Nous proposons un vrai cercle vertueux !

 C’est aussi ce qui a guidé les interventions de notre Conseillère municipale Laure LAVALETTE sur la culture, où le choix de certains auteurs subventionnés ou de groupes municipaux  injurieux à l’égard des catholiques représente une insulte au bon goût et à l’intérêt commun. « Ce n’est pas qu’un dessinateur soit un peu trop fasciné par les poitrines féminines dans ses compositions qui nous gêne, c’est surtout qu’il est censé intervenir devant des classes de CE2! Un peu comme si le rédacteur en chef de Playboy écrivait un éditorial dans « J’aime lire ! « , concluait-elle dans son intervention.

Il ne sera pas dit que notre vigilance baisse !

VarMatin.19.09.2014

A Dieu, Amiral!

AMIRALGUILLOUIl est des départs qui ne peuvent laisser indifférent. Celui de l’Amiral Jean GUILLOU est de ceux-là: de Toulon à Brest, de Jérusalem à Moscou, de partout ailleurs où il a laissé des proches, des amis ou des connaissances, son souvenir restera celui de l’image de la Fidélité, de toutes les fidélités. Fidélité à sa Foi, à l’Eglise catholique de toujours. FIdélité à sa Patrie, qu’il a servi dans la Marine Nationale, puis dans tous ses autres engagements. Fidélité à sa famille, à ses enfants et aux deux générations suivantes. Une famille de France, belle et grande.

Jean GUILLOU était tout d’abord un Breton, né le 20 mars 1915 à Nozay, il y a 99 ans; près d’un siècle d’une vie aux multiples aventures qui ne pourraient toutes être racontées ici. Il était un ami proche de mon grand-père, le docteur Pierre NAVARRANNE, qui lui succédera après le docteur BROUSSOLLE à la présidence de l’Académie du Var, où ils partagèrent leurs derniers engagements « civils ». Le « Toubib » voit ainsi partir son complice de toujours!

Officier de Marine, il servit la majeure partie de sa carrière dans les sous-marins. L’homme était discret, mais comme souvent dans ces cas, avec un caractère bien affirmé! Il fut entre autres Commandant de la 1ère escadrille de sous-marins (1e ESM) au début des années 60, Commandant de l’école d’application militaire à l’énergie atomique de Cherbourg (de 1964 à 1967) ou encore Commandant du centre d’instruction naval (CIN) de Saint-Mandrier, de septembre 1967 à octobre 1968. Il quitta l’institution au grade de Vice amiral d’Escadre. Sa vie de service, elle, ne prit pas de retraite!

Il garda toujours un grand souvenir de son poste ONU au Proche-Orient, où il retourna souvent pour les liens particuliers qu’il conserva avec un monastère en Terre-Sainte. Il était aussi pour moi, tout jeune garçon de 10 ans, celui qui suivait sa Messe dominicale dans le rite traditionnel tantôt avec une traduction latin-anglais, tantôt russe ou chinoise. Ce polyglotte travailla ces langues multiples jusque il y a peu. Sa maîtrise de nombreuses autres matières était toute aussi probante; il se donna même comme mission de me préparer aux mathématiques pour mon baccalauréat, sans grand succès hélas: même les meilleurs professeurs ne peuvent changer les travers de leurs élèves!

L’homme était un marcheur; les habitués de la Mître, son quartier à Toulon, le croisaient souvent à 90 ans largement consommés, partant pour ses rendez-vous académiques dans le centre-ville ou ses promenades au soleil. D’une culture immense, nombreux sont ceux qui se souviendront aussi de discussions enflammées. Il était aussi l’homme des grands voyages autour du monde; ses liens avec la Russie permirent par exemple le jumelage historique de Toulon avec Kronstadt en 1996, sous la municipalité de Jean-Marie LE CHEVALLIER.

Du plus profond de mon cœur, Amiral, je vous souhaite bon vent! Vous retrouverez là-haut vos enfants partis avant vous. Et que votre exemple nous conduise, dans vos pas, à mener les bons combats sur terre pour y mériter le Ciel. A Dieu!

36207Photo (© : MER ET MARINE – JEAN-LOUIS VENNE)