Transports régionaux pour les jeunes : oui à la liberté !

Je défendais en séance du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur le vendredi 15 mars la liberté de choix dans les titres de transports pour les trains et bus régionaux.

Plan rugby : la mobilisation est lancée

Dans notre région la mobilisation est lancée pour l’organisation de la Coupe du Monde en 2023. J’intervenais sur ce sujet lors de notre assemblée plénière du 15 mars 2019 en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

La tablette remplacera-t-elle le livre scolaire ?

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Le texte de mon intervention de ce vendredi 15 mars 2019 en plénière du conseil régional :

Le numérique à l’école est un enjeu : on décide aujourd’hui de financer licences et tablettes pour nos lycées, par tranche, sur 4 ans.

Aujourd’hui, en France, un jeune passe 5 heures en moyenne devant l’écran ; il y fait ses 35 heures chaque semaine ! Du matin jusqu’au soir, à l’exception des salles de cours, les ados sont scotchés à leurs écrans, regardent en moyenne 126 fois par jours leur téléphone. Les cerveaux, nous disent les spécialistes, en deviennent de plus en plus dépendants.

Le dernier rapport PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) rapporte que les pays qui ont investi des millions dans le numérique à l’école n’ont constaté aucun progrès notable par rapport aux autres pays, souvent même une baisse comme en Espagne ou en Pologne ; beaucoup de concepteurs californiens de gadgets technologiques que l’on achète à prix d’or envient leurs enfants dans des écoles 100% sans écran, certes plutôt aux âges des premiers savoirs fondamentaux. Appréhender l’outil numérique à l’âge du lycée est dont tout même utile.

Le poids des livres dans les cartables est un vrai sujet : la tablette répond à ce qui est parfois une charge excessive sur le dos de nos ados, tout en notant que c’est pour certains aussi l’occasion de se muscler un peu, mais sans excès. Nous aurions pu choisir d’équiper tous nos lycées en casiers ; en comparaison des 23 millions que nous dépenserons pour le manuel numérique cette année, 81 millions sur 4 ans, le coût aurait été mineur.

Le choix de la tablette va coûter 6 millions d’€uros de plus chaque année en rapport aux livres papiers, comme vous l’avez annoncé hier en conférence de presse. Pour les équipes pédagogiques qui feront le choix du numérique, demain, plus de livres, mais si dans l’équipe un professeur souhaite garder sa liberté d’enseigner sur un support papier. Pour les parents, ils devront s’y soumettre ou mettre leurs enfants dans le hors contrat ; leur liberté est aussi entamée, alors qu’il était possible de leur laisser le choix en début d’année. A-t-on prévu des limites aux heures sur les écrans, alors que tous les spécialistes parlent de la nécessité de ces limites sur l’addiction des ados aux écrans.

Certains à l’Education nationale avancent qu’avec les tablettes on sera au moins sûr de casser toujours plus la tradition « de la source du savoir en surplomb » qu’était le professeur pour avoir « des enseignant qui co-construisent le savoir avec les élèves ». Les vieilles lunes de mai 68…

Vous avez déclaré hier, Monsieur le Président, avec une ironie justifiée à l’encontre du ministère de l’Education nationale, que c’était « gentil de prendre des décisions avec l’argent des autres ». D’autant que je ne vous imagine pas insensible à l’empreinte carbone de ces outils, bien plus terrible que celle de 8 ou 9 livres scolaires pour un élève chaque année ; pas vraiment une Cop d’avance. Nous irons donc plus loin que vous en souhaitons par prudence ne pas nous associer à cette délibération en nous abstenant, souhaitant ensemble pourvoir surveiller et évaluer sur les premiers établissements qui l’adopteront les effets de cette décision cruciale.

Plan rugby : la défense des valeurs de combat et de discipline

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J’intervenais hier en séance plénière du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur au sujet de notre Plan Rugby dans la préparation de la Coupe du Monde 2023 en France
 
« Un sport où il faut se passer la balle vers l’arrière si l’on veut avancer.
Un sport où l’individuel passe après le collectif.
Un sport où le joueur livre son corps, de façon à ce que le ballon reste toujours vivant pour ses partenaires, une offrande qui est la marque des grands.
Le rugby suscite des attitudes et des gestes que l’on observe dans aucun autre sport, « un sport d’exagération, joué par des gens excessifs et raconté par des gens excessifs », comme le disait Jean-Pierre Rives, capitaine mythique des bleus.
L’occasion de la Coupe du Monde 2023 organisée en France mérite la mise en avant de ce sport où les valeurs de combat et de discipline sont tant nécessaires à la jeunesse et même à toute la société française.
Restera à concrétiser les actions, notamment la place et le rôle de notre collectivité dans le Groupement d’intérêt public « France 2023 ». Il faudra aussi veiller à ne pas offrir que « Sud » comme vitrine internationale, mais bien celle de tous nos territoires enracinés et rugbystiques de Provence, Alpes et Côte d’Azur, noms qui sont d’ailleurs de nos différents comités territoriaux de rugby. Bref, la feuille de route est vierge, il reste tout à écrire.
Actons aujourd’hui que la mobilisation est ainsi lancée, dans ce monde du rugby « où on se rencontre plus qu’on ne se croise », comme le rappelle souvent Daniel Herrero, figure toulonnaise de l’ovalie. En avant pour cette aventure. »

Quand on rappelle Christian Estrosi à son règlement…

En ouverture de nos débats en assemblée plénière du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur le 13 juillet, je rappelais au règlement Christian Estrosi sur l’absence du PV et de la vidéo de notre dernière assemblée plénière qui défraya la chronique. 5 minutes après la vidéo apparaissait sur le site de la Région.

« Demandez et il vous serra donné » 😉

L’action « développement durable » de la région PACA : mon intervention

J’intervenais hier en assemblée plénière du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur sur la présentation du rapport 2015 de la politique régionale en matière dé développement durable.

La déontologie ? Et si nous en parlions, monsieur Estrosi ?!

J’intervenais ce matin au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour annoncer que nous refuserons de nous soumettre aux « déontologues » choisis et payés par Christian Estrosi. Qui seront ces gens chargés de nous fliquer ? Quelle sera leur indépendance ? Comment serons-nous assurés de la confidentialité de nos données privées qu’il nous faudrait leur confier ? Que seront-ils en réalité puisque la loi ne les autorise à rien ?! Cette idée de commission est absurde ; et nous n’avons surtout pas de leçon de déontologie à recevoir de Christian Estrosi, comme nous le lui avons rappelé !