Je ne savais pas que la vie interne du mouvement intéressait quelques-uns de nos adversaires, ces grands timides qui cachaient leur attachement aux structures du Front National. La décision, une fois ma mission de relance accomplie, de nommer à ma place un Haut-Alpin résident comme responsable départemental de la fédération a ainsi donné de grandes envolées lyriques chez eux.
A l’exemple du sémillant Christophe Pierrel, chef de cabinet adjoint de François Hollande et ancienne tête de liste 05 du Parti Socialiste aux régionales 2015, qui parle « d’un petit tour et puis s’en va ». Formule caustique : de « petit tour » il en avait été surtout question pour sa candidature à ces dernières élections. Personne n’a oublié la dérobade et le retrait au soir d’un « petit 1er tour » pour faire élire Christian Estrosi. Il m’accuse de « truander » l’électeur : l’hôpital qui se fout de la charité !
Mais avec beaucoup de mansuétude, chacun comprend en fait que Christophe Pierrel ne peut se rendre compte du travail qu’effectuent les élus régionaux dont je suis pour défendre les gens d’ici. Dans le cadre des prérogatives pour lesquelles j’ai été élu, oui, je donne tout. Mais pour ceux de la trempe de Christophe Pierrel, on le sait bien : on ne prête qu’aux riches.