à Monsieur Robert Namias, directeur de la publication Var Matin
Monsieur le directeur de la publication,
Mis en cause dans votre édition Var Matin « Toulon » du 30 mai 2015, j’ai l’honneur de vous prier, et au besoin de vous requérir, de bien vouloir publier, dans la même présentation, la mise au point qui suit, en vertu du droit de réponse régi notamment par l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
Titre du droit de réponse : Pour s’exprimer il faut pouvoir parler
Début du droit de réponse :
Dans l’édition de Var Matin de ce jour, la page de compte-rendu du conseil municipal toulonnais d’hier dispose d’un article intitulé « Quelle logique pour le FN ? », insinuant ainsi un manque de logique ou de clarté dans nos votes…. Or, l’article omet de dire que les explications de vote nous ont été interdites par Monsieur Falco à partir des échanges au sujet des litiges dans les hébergements d’employés municipaux.
De nombreuses tentatives de prises de parole eurent d’ailleurs lieu entre ce moment et la fin du conseil municipal. Face à ce déni du droit le plus élémentaire de l’expression de l’opposition, Amaury Navarranne pour le groupe FN a d’ailleurs protesté en fin de réunion, s’appuyant sur un rappel au règlement intérieur en vigueur..
La plus élémentaire déontologie aurait dû faire spécifier ce fait : lorsque l’on est contraint au silence, il est en effet compliqué de se faire entendre.
Fin du droit de réponse.
Amaury NAVARRANNE, conseiller municipal FN de Toulon